Dans cette étude remarquable publiée dans "l'International Journal of nanomedecine" en 2012, les auteurs de l'étude ont constaté que les préservatifs avec un revêtement de nanoparticules d'argent ont permis d'inhiber l'infectivité du VIH et du HSV (c.-à virus Herpes simplex), ainsi que plusieurs microbes d'origine bactériennes et fongiques.

 

Les auteurs de l'étude ont déclaré:

"Des recherches récentes suggèrent que les préservatifs d'aujourd'hui ne sont efficaces qu'à 85% dans la prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et pareillement pour d'autres maladies sexuellement transmissibles. En réponse, il y a eu une demande pour développer des moyens plus efficaces contre la propagation de la maladie. Le nouveau préservatif à base de nanotechnologie promet d'être plus puissant que les produits de première génération. L'objectif préliminaire de cette étude est de développer un préservatif enduit de nanoparticules d'argent afin d'examiner son potentiel antimicrobien. Aucun effet toxique significatif n'a été observé lorsque les cellules humaines HeLa, les cellules 293T et C8166 T ont été contactées par les nanoparticules d'argent, et ce, pendant une durée de 3 heures."

 

Par ailleurs, les chercheurs ont également montré que le préservatif a pu inhiber la croissance des bactéries et des champignons. Ces résultats ont démontré qu'il est capable d'inactiver directement la capacité infectieuse de la bactérie et fournit donc une autre ligne de défense contre ces infections microbiennes sexuellement transmissibles.

 

Un brevet a d'ailleurs été déposé à cet effet, nous vous invitons à lire le dossier complet que l'institut Katharos a réalisé.